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À L'APPROCHE DES
50 ANS D'ARFUYEN...
Les éditions Arfuyen
ont publié cette
année 19 livres. Le
rythme est élevé,
mais le champ de nos
publications s’est
élargi d’année en
année par la
création de
nouvelles
collections.
En 2015 est
apparue la
collection
« Ainsi parlait »
dont le concept
original vise à
faire redécouvrir
l’œuvre de ces
grands écrivains qui
constituent le
patrimoine culturel
transmis par les
générations
précédentes et que
la tyrannie de
l’actualité
permanente contribue
à reléguer chaque
jour davantage dans
l’oubli. Comme
Épicure avait
recueilli la
substantifique
moelle de ses 300
ouvrages en 40
aphorismes destinés
tout autant à aider
les débutants qu'à
secourir la mémoire
des plus anciens
disciples, il s’agit
ici de faire
apparaître
l’essentiel de ce
qu’a été la vision
du monde de tant
d’esprits puissants
et de sensibilités
originales au
travers des phrases
les plus
révélatrices qui
jalonnent leur œuvre
année après année et
représentent en
quelque sorte leur
apport à notre
commune humanité.
Lorsqu’il s’agit
d’auteurs de notre
langue, les phrases
présentées sont au
nombre d’environ 450
; pour des auteurs
de langue étrangère,
elles sont
reproduites à la
fois dans leur
langue originale et
en français, dans
une traduction
nouvelle, pour un
nombre total
d’environ 250.
À l’occasion du 100e
anniversaire de sa
mort, paraîtra en
janvier prochain le
42e volume de cette
collection, consacré
à
Anatole France,
préfacier du premier
livre de Proust et
modèle de
l’exemplaire
Bergotte, prix Nobel
de littérature et
auteur de
l’admirable Les
dieux ont soif
mais aussi du
savoureux Jardin
d’Épicure. Au
moment où renaissent
et rivalisent les
fanatismes dans leur
tapageuse
crétinerie, nous
avons grand besoin
d’entendre la leçon
de liberté de ce
«sceptique passionné
», comme
l’appelait notre
amie Marie-Claire
Bancquart,
responsable de
l'édition d'Anatole
France dans la
bibliothèque de la
Pléiade, et de
redécouvrir le «
gai savoir » de
cet exact
contemporain de
Nietzsche, pour
reprendre les termes
de Guillaume
Métayer, en charge
de cet Ainsi
parlait Anatole
France et
lui-même éminent
spécialiste et
traducteur de
l'auteur du
Zarathoustra.
En 2019 a été lancée
la collection
« Les Vies
imaginaires »
qui explore le vaste
domaine situé aux
confins des écrits
biographiques et des
œuvres de fiction,
de l’expérience et
de l’imagination, où
la forme s’élabore
et s’approfondit la
conscience du
créateur. Deux
grands ensembles
sont à distinguer
parmi les 20 volumes
qui ont déjà paru
dans cette
collection. En
premier lieu, les
textes
autobiographiques,
qui peuvent tantôt
emprunter la forme
de notes de journaux
intimes, tantôt
celle de textes de
réflexion, tantôt
celle de récits plus
ou moins fantasmés,
aux frontières de la
fiction. En deuxième
lieu, ce sont aussi
des correspondances
adressées à des amis
proches ou des
entretiens
recueillis par leurs
soins, qui, par
l’intermédiaire d’un
interlocuteur plus
ou moins impliqué,
recoupent les mêmes
tâtonnements et
réflexions que la
première catégorie
de textes.
En février prochain
paraîtra dans cette
collection la
première traduction
française des
Lettres à une
jeune femme
de Rainer Maria
Rilke, parues aux
éditions Insel en
1930, un an après
les fameuses
Lettres à un jeune
poète dont on
sait l’importance
essentielle dans
l’œuvre de Rilke.
Ces lettres seront
accompagnées d’un
ensemble d’écrits
sur l’amour qui
permet de comprendre
la place essentielle
de ce thème dans la
pensée de Rilke et
font apparaître la
frappante modernité
de sa réflexion à
cet égard puisqu’il
vise avant tout à
libérer l'amour de
toute forme
d’emprise et de
possessivité.
Et, comme s’approche
le 50e anniversaire
des éditions,
fondées en 1975,
une nouvelle
collection
sera inaugurée en
mars prochain qui
ouvrira aux éditions
le domaine – laissé
jusqu’ici de côté –
de la fiction, à
travers le roman et
les nouvelles. La
littérature
étrangère y aura sa
part, comme la
littérature
française, et, de
même, la création
comme les
rééditions. Au
rebours de la
primauté donnée à
l’heure actuelle aux
thèmes d’actualité
et à une langue
strictement
véhiculaire – dans
une sorte de
néo-naturalisme
plombant et
moralisateur –, les
choix seront portés
avant tout vers des
textes d’une haute
qualité littéraire
et d’une grande
liberté formelle,
s’autorisant toutes
les expériences,
tous les mélanges,
tous les
vagabondages.
Mais puisque, d’ici
là, les festivités
de fin d’année sont
propices à
s’échanger des
livres, une
récapitulation des
parutions de l’année
qui s’achève pourra
être, nous
l’imaginons, de
quelque utilité. Les
éditions Arfuyen ont
la chance, en effet,
de bénéficier de la
meilleure
accessibilité grâce
à notre diffuseur,
Sofédis (groupe
Sodis-Gallimard),
qui permet à nos
ouvrages de pouvoir
être commandés
aisément dans toutes
les librairies.
De nos Hautes-Huttes
enneigées en ces
semaines d'approche
de Noël, nous vous
adressons tous nos
souhaits d’heureuse
fin d’année.
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« Ainsi parlait »
« Les Vies imaginaires »
George William RUSSELL
dit Æ,
Les Aurores boréales. Préfaces
de W. B. Yeats et de
Monk Gibbon, Traduit de
l’anglais et présenté
par Marie-France de
Palacio
« Les Cahiers
d'Arfuyen »
« Neige »
William BLAKE,
Jérusalem.
Traduit de l’anglais et
présenté par Romain
Mollard. Bilingue
CristinaCAMPO,
Le Tigre Absence.
Traduit de l’italien et
présenté par Monique
Baccelli. Bilingue
« Ombre »
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REVUE DE PRESSEpour
les articles de revues
numériques, cliquer sur les
liens
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6 novembre 2023
6 novembre 2023
3 novembre 2023
Le mot de
pauvreté,
de Paul Laborde,
lu par Stéphane
Bataillon (La
Croix Hebdo)
2 novembre 2023
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Envoyé par
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Retour
Une émission sur ces publications
et sur Gérard Zuchetto
aura lieu début 2024
Retour
ce livre fera l'objet d'une émission en 2024
Quelques musiciens et musiciennes parviennent à vous absoudre de
péchés que vous n'avez pas commis, à vous faire toucher la grâce et à briser la
glace entre vous et vous-même, vous avez vingt ans, vous pleurez, à un concert,
un concert de jazz à Harlem, vous ne vous en remettrez pas.Jaromil a le Jazz à
l'âme.Un jour, il reçoit dans sa boîte aux lettres un colis contenant un
courrier, des cassettes audio, un disque, Mo' Better Blues, et la photo d'un
homme qui lui ressemble trait pour trait, seul héritage du père qu'il n'a pas
connu. Bouleversé, il part en quête de réponses, et écrit à sa fille, pour lui
dire. Tout lui dire.Conçu comme un récital de jazz, cet objet
littéraire hors-norme efface les frontières entre poésie et roman, et offre un
regard poignant sur la paternité, l'absence, la solitude et l'amour
Retour
Vient
de paraître de
Bernard Grasset
aux éditions Au Salvart un recueil de 74 quatrains
(50 p., 2 illustrations intérieures, 12 €) :
Fontaine
de clairvent.
En couverture, une aquarelle d'Isaure.
74 quatrains écrits au long des voyages.
Mer et montagne, villes et campagne.
Quatrains des saisons – recherche de lumière.
Livre disponible auprès de l'éditeur (sans frais de port
jusqu'au 16 décembre, voir bon de commande joint et lien ci-dessous) et en
librairies.
https://www.editionsausalvart.fr/
Voir
doc 1 doc
2
doc 3
Pour un exemplaire dédicacé, s’adresser à l’auteur (frais de
port également offerts jusqu’au 16 décembre).
L’eau sur les rochers, / Saule et noisetier, / Jaune
nénuphar, / Reflet de nuages.
(Samedi 5 juin 2021 – La Colardière,
Sèvre nantaise)
Ci-dessous, un lien vers un premier écho de ce livre.
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/67687
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Les éditions
Alidades
font paraître ce mois de novembre
2023
Tatiana
DANILIYANTS
L’étreinte de la rivière
et ANIOUTKA
(contes de Sibérie Orientale)
Voir
l'annonce
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Éditions Jas Sauvages
Avec les éditions Jas Sauvages,
cultivons la foi, spirituelle ou
humaniste, dans tous ses dialogues!
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Préparer Noël avec les éditions Jas sauvages
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Les Éditions Jas sauvages vous
offrent des poèmes
et des réflexions de Gérard Scripiec
sur la poésie,
à travers 3 articles que vous pouvez
librement consulter:
____________________
Les livres des Éditions Jas sauvages et leur
expression de la foi constituent de beaux
cadeaux de Noël
Vous pouvez aussi organiser avec nous une
veillée poétique autour de Noël en
paroisse. (Nous
contacter.)
Voici le catalogue:
Catalogue des Éditions Jas sauvages
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Collection « Prièmes »
- Michel Block, Périchorèse,
2018.
Recueil de poèmes présenté et commenté
par Jacqueline Assaël. 15€
- Étienne Pfender, Soixante-dix
haïku bibliques, 2019 [Épuisé].
- Nicolas Dieterlé, Trouées de
lumière, 2019.
Fragments inédits de journaux avec un
avant-propos d’Olivier
Millet. 15€
- Jacqueline Assaël, Frère
de silence, 2021.
Recueil de poèmes avec un avant-propos
de Julien N.
Petit. 16€
- Étienne Pfender, Cent
soixante-dix haïku bibliques, 2021.
Recueil de poèmes préfacé par Laurent
Schlumberger
avec un avant-propos d’Étienne Pfende
et un commentaire littéraire de
Jacqueline Assaël. 16€
- Julien N. Petit, Une vie, à
l’aube, 2022.
Recueil de poèmes avec un avant-propos
de Bernard Rordorf. 16€
- Gérard Scripiec, Il existe
une faim, 2022.
Recueil de poèmes suivi d’un entretien
entre Gérard Scripiec et Jacqueline
Assaël. 16€
- Lucie Wateau, Engranger le
fertile, 2023.
Recueil de poèmes avec un avant-propos
d’Agathe Bischoff-Moralès
et une postface de Jacqueline Assaël. 16€
- Jacqueline Assaël, Nouaison,
recueil de poèmes suivi d’un essai :
Genèse et nouaison à
la manière de Søren Kierkegaard,
2023. 16,50€
Collection « Colibri Abeille »
- Jean
Alexandre, Lettre
à l’angelesse. Anthologie et
autres écrits, 2022 . 16€
Collection « Alter »
- Yves Ughes, à défaut de se
faire, 2021.
Avec un commentaire littéraire de
Caroline Labat-Schreiber. 15€
Collection « Test »
- Jacqueline Assaël, La
spiritualité du Nouveau Testament.
Lecture de l’Épître
aux Éphésiens,
2018. 16€
- Collectif, Il était une foi…
Le festival PoïéMa
Actes du Festival international de
poésie de la foi PoïéMa
(Marseille Magnan 24-26 mai 2019),
2020. 16€
- Collectif, Il était une foi…
Un festival de bonne odeur,
Actes du Festival international de
poésie de la foi de Grasse (8-10 octobre
2021), 2022 15€
- Collectif, Actes de la
Rencontre « Théo-Lettres »,
Marseille Magnan,
20-22 mai 2022),
2023. 16€
- Collectif, Il était une foi…
Nice Festival,
Actes du Festival international de
poésie de la foi de Nice, Nice,
(27-30 octobre 2022),
2023. 16€
Collection « Fiateur »
- Annie Coudène et Jacqueline
Assaël, Allo Bybol, 2020. 12€
- Alain Piolot, Je m’appelle
Jean de La Fontaine, 2020.
Avec un essai littéraire de Laurence
Aune. 14€
Pour commander les livres des Éditions
Jas sauvages, il suffit d’envoyer le
montant de l’ouvrage choisi à
l’adresse indiquée sur
la page de contact de ce site. Les
frais de port sont offerts.
_______________________
Les Éditions Jas sauvages vous conseillent
de cliquer
ICI pour visiter le site
La
musique des mots, la poésie des sons
créé par Étienne Pfender.
Vous y trouverez une autre idée de cadeau :
un disque de musique et poésie vendu au
profit de l'ACAT (Action des Chrétiens pour
l'Abolition de la Torture)
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« HITLER ANTE PORTAS
»
Comme l’écrit Adrien
Finck, c’est
l’histoire qui a
façonné le destin de
Schickele : «
Dès 1931, il est
violemment attaqué
par la presse nazie,
qui rappelle son
activité de
“traître à la
patrie” et de
“pacifiste”
à l’époque des
Weissen Blätter.
Faisant preuve d’une
intelligence claire
des événements, il
décèle les signes de
la montée du
“mal” et du
totalitarisme ; il
reconnaît la
“puanteur”
d’août 1914. »
Dès lors, son
existence ne peut
que se jouer en
exil. Après
s’être installé à
Sanary-sur-mer en
1932, il déménage en
1933 à Nice-Fabron,
Villa Florida.
À la date du 15 mars
1933, il note dans
son journal : «
À trois heures, je
vais en voiture à
notre nouvelle
maison : La
Florida, à
Fabron, chemin de la
Lanterne. Elle est
belle, au-delà de
toute attente. Mes
deux pièces sont
prêtes, grandes,
aérées, claires. Vue
sur la vallée du Var
et les collines de
Cagnes à travers un
voile d’oliviers de
haute taille
[…] La nuit,
dans mon lit, j’ai
le sentiment d’être
sur un navire qui
entame une longue
croisière, au but
inconnu. »
Ce qui est
passionnant dans ce
journal, c’est que
Schickele partage
cette « croisière »
vers «l’inconnu »
avec d’autres exilés
célèbres, en
particulier Annette
Kolb, Aldous Huxley,
et Thomas et
Heinrich Mann. Aussi
est-ce une nouvelle
version de ce que
Stefan Zweig nomme
Le Monde d’hier
que nous offre
ici Schickele. Mais
là où Zweig choisit
d’écrire un livre de
mémoire, Schickele
écrit un journal,
qui a tout le charme
de la notation prise
sur le vif et de
l’improvisation. […]
Première tonalité et
première pépite :
l’art du portrait,
en un seul coup de
griffe verbal.
[…] Heinrich Mann
lui-même n’est pas
de reste et
l’ébauche
expressionniste
nerveuse de
Schickele, à la
façon d’un Karl
Kraus, ne rate pas
sa cible : «
Nous sommes assis au
Café Monnot, voilà
qu’arrive Heinrich
Mann. Il grossit.
Double menton qui
n’accompagne pas
toujours les
mouvements de la
tête. La tête
tourne, le menton ne
bouge pas » (21
mars 1934).
Autre ton que l’on
découvre : celui,
certes intermittent,
du lyrisme. Il
apparaît lorsque
Schickele découvre
le paysage de la
Provence et qu’il
donne libre cours au
poète en lui, se
laissant aller au
bonheur des
comparaisons et des
métaphores : «
Le voici à présent
devant moi, à
l’extrémité de la
Baie des Anges, le
Cap d’Antibes, et de
lui à moi la baie
s’arrondit comme une
faucille. Il me
suffit de me baisser
pour la saisir par
le manche, et
j’arrive d’un seul
coup à moissonner le
champ bleu de la
mer, avec ses
chardons étincelants
[…] Pour
cette minute, cela
valait la peine
d’avoir vécu.
L’immortalité qui
n’était qu’une idée
devient une réalité
que je saisis et
presse contre moi »
(9 mars 1924).
Schickele est, comme
Rimbaud, un «
fils du soleil»
et, presque chaque
apparition du mot «
soleil »
s’accompagne d’un
crescendo dans les
métaphores, par
ailleurs très
contenues. […]
Autres pépites de
Villa Florida :
les analyses
historiques et
politiques. […] Les
notes du journal de
Schickele pèsent ici
de tout leur poids
laconique et abrupt
: « Hitler ante
portas »,
note-t-il le 15 juin
1932. «
Élections au
Reichstag. Le peuple
allemand […]
a mis en selle
aujourd’hui Hitler
et Papen,
c’est-à-dire qu’il
leur a certifié
qu’ils y sont de
plein droit depuis
le 30 janvier »,
écrit-il le 5 mars
1933. Le journal
permet de suivre la
progression
terrifiante du
nazisme. […] À cet
égard, le journal
peut aussi se lire
comme un précipité
de l’histoire
allemande. La nuit
des Longs Couteaux,
entre le 29 et le 30
juin 1934, Schickele
en prend acte dans
Villa
Florida, le 5
juillet 1934 : «
Dimanche, nous avons
appris le meurtre
sur ordre du Führer
des plus éminents
dirigeants de la S.
A. » Le 13
juillet 1934,
l’écrivain se livre
à une vivisection
analytique de la
voix et des
vociférations
d’Hitler : « La
première fois que je
l’entends parler
[…] Il se
mettait toujours
plus à écumer, et à
la fin il
s’étranglait presque
tout le temps à
force de crier
[…] À la fin il
faisait penser à un
ivrogne singeant
l’orateur […]
Ce sont des discours
qui sont autant de
meurtres avec viols.
» Schickele
doit remonter au
plus profond de son
enfance pour
retrouver en lui un
traumatisme de cette
violence : «
J’ai ressenti la
même peur que
j’avais enfant,
lorsque je
rencontrais sur la
route l’énorme chien
du boucher. »
Dans son exil,
Schickele est
rejoint par
plusieurs autres
écrivains émigrés,
surtout à partir de
1933, date de
l’arrivée d’Hitler
au pouvoir.
Schickele accueille
en particulier
Thomas Mann et sa
famille et les aide
à trouver un
appartement
provisoire (23 avril
33). […] C’est la
note du journal du 8
mai 1933 qui est
l’ouverture de ce
qu’on peut bien
nommer l’édifice
Thomas Mann de
Villa Florida.
Schickele y évoque
l’arrivée de la
famille Mann en
termes d’apparition
et met d’ores et
déjà l’accent sur ce
qui est l’un des
leitmotive de cet
ensemble Mann,
l’opposition entre
les deux frères
Thomas et Heinrich :
« Thomas, Katia,
Erika Mann arrivés
du Lavandou dans la
Ford d’Erika
[…] Lui n’a pas
l’air bien… Très
affligé… Pour
Heinrich Mann, le
bannissement n’a
finalement pas été
un grand changement,
il a toujours été
dans l’opposition,
et puis, comme il
m’a écrit :
“Est-ce que nous
nous sommes sentis
seulement un jour en
sécurité, même sous
la République ?”
Thomas Mann, par
contre, bien qu’il
se soit beaucoup
exposé ces dernières
années est
littéralement tombé
des nues. La
bassesse sans fond
de ce qui en
Allemagne se nomme
politique, il n’en
fait l’expérience
que maintenant. »
[…]
L’une des clés de
voûte de Villa
Florida est
l’échange
passionnant entre
Thomas Mann et
Schickele à propos
de l’Allemagne. […]
Au moment de laisser
définitivement sa
maison de
Badenweiler derrière
lui, Schickele
s’interroge, dans
son journal daté du
11 décembre 1933,
sur ce qu’est
véritablement
l’Allemagne : «
Je déclare mon
départ à la police
de Badenweiler. Une
porte se ferme.
L’Allemagne ?
Qu’est-ce que
l’Allemagne ? Qui
est l’Allemagne ? »
À cet égard,
l’écrivain
approfondit la
différence entre le
rapport à
l’Allemagne de
Thomas Mann et le
sien propre. […]
C’est finalement
Thomas Mann qui va
introduire, dans une
lettre à Schickele
citée dans Villa
Florida à la
date du 8 mai 1934,
une notion
fondatrice
permettant aux
écrivains allemands
exilés et interdits
de publication de se
ressaisir.
Cette notion
capitale est celle
d’« Allemagne
authentique »,
par laquelle les
écrivains allemands
exilés peuvent
redonner à leur vie
et à leur œuvre sens
et substance : «
J’ai de l’ambition
pour nous qui sommes
à l’extérieur. Vous
et moi et mon frère
[…], il
nous faut très bien
faire notre affaire
pour qu’on dise un
jour que c’est nous
qui étions en ce
temps – là
l’Allemagne
authentique. » […]
De cette planche de
survie, Schickele se
saisit dans un
double mouvement de
lucidité corrosive
et d’espoir malgré
tout, qui définit
bien la tonalité de
Villa Florida :
« Est-ce que
l’on dira jamais de
nous qu’à cette
époque nous étions
“l’Allemagne
authentique” ?
[…] En admettant
que l’Allemagne
authentique survive
au déluge, ce dont
je ne doute point,
alors je serai
satisfait si l’on
dit de moi que,
contre vents et
marées, je n’aurai
pas renoncé à
espérer en elle »
(8 mai 1934).
René
Schickele, Villa
Florida,
extraits
de la préface de
Michèle Finck
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LES DEUX
NOUVEAUTÉSDU MOISEn
librairie le jeudi 9
novembre
2023Distribution
Sofédis
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Cristina CampoLe
Tigre AbsenceLa
Tigre AssenzaTraduit
de l'italien et
présenté par Monique
Baccelli. BILINGUECollection NeigeISBN
978-2-845-90359-3 –
132 pages – 14 €
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Cristina Campo
(1923-1977) est
l’une des
écrivaines
italiennes qui
fascine le plus.
Son œuvre est
brûlante d’une
extraordinaire
intensité,
proche en cela
d’Emily
Dickinson et de
Simone Weil
qu’elle a toutes
deux contribué à
faire découvrir
en Italie.
Cristina Campo
déclarait
qu’elle avait
peu écrit mais
aurait aimé
avoir moins
écrit encore.
Deux livres
posthumes ont
suffi à la faire
découvrir,
Gli
imperdonabili
(1987) et
La Tigre
Assenza
(1991). La
critique s’est
enthousiasmée
pour cette «
trappiste de la
perfection »,
cette «
fleur
indéfinissable
et inclassable »,
cette
«créature de
feu, violente,
extrême »,
mais aussi «
exquise et
insaisissable
comme une dame
italienne de la
Renaissance ».
Elle qui, du
fait d’une grave
malformation
cardiaque,
n’avait pu mener
à bien sa
scolaritéc’est
avec passion
qu’elle s’est
nourrie des
œuvres de
Dickinson et
Hofmansthal et a
traduit des
auteurs comme
Mansfield, Woolf
ou Zambrano.
Mais c’est dans
le courage et
l’intransigeance
d’une Simone
Weil qu’elle a
trouvé l’âme
sœur.
Habités par une
quête
spirituelle
brûlante, les
poèmes du
Tigre Absence
saisissent le
lecteur d’une
beauté étrange,
à la fois
vibrante et
hiératique. Nul
mot ne
définirait mieux
cette voix que
ceux qu’elle
décernait à la
poétesse
américaine
Marianne Moore,
« simple,
rare, subtile,
royale,
vertigineuse,
limpide,
patiente,
rigoureuse,
décidée,
austère,
essentielle,
ferme, érudite
et discrète ».
En France, la
traduction de
ses textes en
prose sous le
titre Les
impardonnables
(Gallimard,
1992), a été une
révélation. Son
rayonnement
littéraire n’a
cessé de croître
depuis lors.
L’ensemble des
poèmes de
Cristina Campo
ont été traduits
pour la première
fois en 1996 par
Monique Baccelli
dans la
collection «Les
Cahiers
d’Arfuyen ».
C’est cette
traduction qui
est aujourd’hui
rééditée dans la
collection «
Neige » où elle
a sa vraie
place.
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René SchickeleVilla
Florida Préface
de Michèle FinckTraduit
de l'allemand et
présenté par Charles
FichterCollection
Les Vies
imaginairesISBN
978-2-845-90348-7–
272 pages – 18,5 €
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Romancier, essayiste, poète, René Schickele (1883-1940) est l’un des grands écrivains germanophones du début du XXe siècle. Intellectuel engagé, il a été un ardent militant pacifiste.
II faut lire ce qu’écrivait de lui Thomas Mann, Prix Nobel de littérature 1929 : « Schickele est Alsacien, il est né dans ce pays formant frontière, où depuis toujours les destinées de l’Europe ont balancé entre la France et l’Allemagne : voilà ce qui détermine l’allure et le ton de son œuvre si riche et si pleine de charmes. »
Dès 1931, Schickele est violemment attaqué par la presse nazie et doit s’exiler sur la Côte d’Azur, d’abord à Sanary, puis à Nice-Fabron, « Villa Florida » : « La maison est belle, au-delà de toute attente. […] La nuit, j’ai le sentiment d’être sur un navire qui entame une longue croisière, au but inconnu. »
Schickele partage cette « croisière » vers l’inconnu avec d’autres exilés célèbres, de Huxley et D. H. Lawrence à Thomas et Heinrich Mann. Schickele note au jour le jour les événements et ses rencontres et son journal a toute la vivacité de l’improvisation.
Ses Journaux sont ainsi une chronique pleine de saveur et d’humour sur cette étrange colonie où se côtoient des personnalités venues de l’Europe entière. On y trouve d’admirables portraits, pris sur le vif, mais aussi des descriptions émerveillées de la Riviera ainsi que des séquences pleines d’humour ou de nostalgie.
Au niveau historique, on y trouve également un témoignage lucide et documenté sur la montée comme inéluctable du populisme nazi, ainsi qu’une profonde réflexion sur l’identité allemande. « Qu’est-ce que l’Allemagne ? » se demande-t-il avec angoisse. À quoi Thomas Mann répond : « Vous et moi et mon frère […], il faut qu’on dise un jour que c’est nous qui étions en ce temps – là l’Allemagne authentique. »
Villa Florida est traduit de l’allemand et présenté par Charles Fichter, traducteur en 2019 aux éditions Arfuyen de Nous ne voulons pas mourir, prix Nathan Katz du patrimoine.
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TROIS LIVRES
À
REDÉCOUVRIR
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Albert SchweitzerPsychopathologie
du nationalismeTraduit
de l'allemand et
présenté par
Jean-Paul SorgCollection
La faute à
VoltaireISBN
978-2-845-90237-4 –
160 pages – 10 €
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« Lorsque les
principes et les
valeurs éthiques
générales ne sont
plus assez puissants
pour réguler un
sentiment comme
l’amour de la
patrie, écrit
Schweitzer,
lorsque celui-ci
n’est plus éclairé
par la raison
morale, il se met à
croître et à
proliférer. »
Témoin de la
désagrégation du
tissu social et de
la montée
progressive des
populismes,
Schweitzer a su en
analyser le
processus avec une
stupéfiante
précision : «
Dans la mesure où
les autres idéaux
s’effondrent,
l’idéal national,
seul survivant,
devient l’idéal des
idéaux ; dans la
mesure où nous
laissons se perdre
les biens de la
civilisation, le
nationalisme paraît
incarner seul ce qui
en reste et suppléer
ainsi à leur manque.
»
Prix Nobel de la
paix en 1952
(l’un des deux
seuls Français
depuis 1945),
Schweitzer est
un esprit dont
l’universalité
et la lucidité
déroutent notre
époque. Médecin
et activiste
humanitaire,
philosophe et
écrivain,
concertiste et
musicologue,
prophète du
Respect de la
vie et de
l’écologie, il
n’est aucun des
domaines qu’il a
abordés où il
n’ait excellé.
Mais c’est
peut-être dans
le domaine de
l’analyse
socio-politique
que son génie
est le plus
évident. Qui a
dénoncé, dès
1908, le
colonialisme
avec une telle
clairvoyance ?
Après Hiroshima,
qui, aux côtés
de ses amis
Einstein et
Russell, a
dénoncé avec
autant de force
les armes
nucléaires ?
Bien avant Edgar
Morin, qui a
attiré
l’attention sur
les problèmes de
civilisation ?
La désagrégation
du tissu social
et la monté des
identitarismes
lui inspirent
des analyses
d’une fascinante
actualité.
Scruter la
montée des
populismes à
travers la
grille d’analyse
de Schweitzer
nous permet de
trouver le juste
recul et la
claire
compréhension
des processus.
L’introduction
de Jean-Paul
Sorg, philosophe
et essayiste,
montre la
fécondité de
cette démarche.
Bien avant tous
les analystes
des mécanismes
de désagrégation
à l’œuvre dans
notre société,
le grand-oncle
de Jean-Paul
Sartre avait
déjà tout
compris !
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René SchickeleNous
ne voulons pas mourirWir
wollen nicht sterbenTraduit
de l'allemand et
présenté par Charles
FichterCollection Les
Vies imaginairesISBN
978-2-845-90284-8– 168
pages – 16 € |
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Le 6 juin 1921,
Rilke écrit à sa
compagne Baladine
Klossowska, qu’il
appelle Merline :
«Avez-vous lu la
prose de Schickele
sur son voyage en
Alsace et à Paris
(chez Barbusse) ?
C’est très beau. »
Le texte dont Rilke
fait un éloge si
chaleureux est le
deuxième des trois
textes qui
constituent Nous ne
voulons pas mourir,
de René Schickele,
jamais encore
traduit en français.
Romancier,
essayiste,
poète, Schickele
est l’un des
grands écrivains
germanophones du
début XXe s.
Intellectuel
engagé, il a été
un ardent
militant
pacifiste et a
participé à la
Révolution
berlinoise de
Novembre 1918.
S’inspirant des
Cahiers de
la Quinzaine
de Charles
Péguy, il a été
une figure
pionnière
d’«écrivain-journaliste
» à travers des
articles et
essais aussi
frappants
d’intelligence
et de lucidité
que brûlants de
ferveur et
d’actualité.
L’éloge de Rilke
est d’autant
plus frappant
qu’il ne
concerne pas un
roman, une prose
poétique ou un
recueil de
poèmes, mais
précisément l’un
de ces textes
inclassables où
Schickele
s’affirme comme
figure pionnière
d’«
écrivain-journaliste
» :
historien et
chantre de
l’actualité,
avec la même
force de vision
et d’écriture
que son
inspirateur
Péguy.
En 1904, âgé de
21 ans,
Schickele dirige
à Berlin Das
neue Magazin,
« à
l’extrême-gauche
du goût ».
En 1910, il
écrit à Paris
pour la
Straßburger Neue
Zeitung. Il
définit alors
l’écrivain-journaliste
comme «
l’oreille de
l’époque »
et ce genre
littéraire comme
«
l’automobile de
la littérature ».
Pendant la
guerre, il
dirige à Zurich
la plus grande
revue pacifiste,
Die Weißen
Blätter,
qui publie Zweig
et Romain
Rolland.
Rédigé entre
1918 et 1921,
Nous ne voulons
pas mourir
analyse les
impasses du
pacifisme, du
socialisme et de
l’idée
européenne au
lendemain de la
Grande Guerre et
garde un siècle
après, face à la
montée des
nationalismes et
des populismes,
une terrible
actualité.
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Giacomo LeopardiAinsi
parlait LeopardiDits
et maximes de vieTraduit
et présenté par
Gérard Pfister.
BILINGUECollection
Ainsi parlaitISBN
978-2-845-90282-4 –
176 pages – 14 €
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Avec
l’Allemand
Novalis
(1772-1801),
l’Anglais
John
Keats
(1795-1821)
et
le
Français
Nerval
(1808-1855),
Giacomo
Leopardi
(1798-1837)
est
l’un
des
grands
météores
du
romantisme
européen.
Mort
à 39
ans,
Leopardi,
« le
jeune
homme
fabuleux
»
(titre
du
film
qui
lui
a
été
consacré
par
Mario
Martone
en
2014,
expression
empruntée
à un
poème
d’Anna
Maria
Ortese),
est
avec
Dante
le
plus
célèbre
écrivain
italien,
mais
aussi
parmi
les
grands
classiques
européens,
l’un
de
ceux
qui
aujourd’hui
nous
parlent
le
plus.
Comme
le
soulignait
Yves
Bonnefoy,
Leopardi
est
le
plus
moderne
de
ces
écrivains
romantiques
qui
ont
si
profondément
marqué
la
modernité
:
alors
que
les
autres
romantiques
ont
une
pensée
encore
très
marquée
par
la
théologie,
la
nature
n’est
pour
Leopardi
«
rien
de
plus
qu’une
matière
muette,
aveugle
».
Écrivain,
poète,
philosophe,
Leopardi
a
laissé
une
œuvre
d’une
tonalité
unique,
fascinante
de
grâce,
d’ironie
et
de
mélancolie.
Très
abondante
et
touffue,
elle
nous
concerne
tous,
car
c’est
celle
d’un
penseur
et
d’un
moraliste
avant
tout
épris
de
lucidité.
Elle
demeure
malheureusement
très
mal
connue
en
France.
Nietzsche
voyait
en
lui
« le
plus
grand
styliste
de
son
siècle
».
Pour
Elio
Germano,
interprète
du
rôle
de
l’écrivain
dans
le
film
de
Mario
Martone,
«
Leopardi
est
punk,
il
est
grunge.
Schopenhauer
et
Nietzsche
se
sont
formés
avec
Zibaldone.
L’existentialisme
naît
de
lui
aussi.
Pour
moi
c’est
un
Pasolini
de
son
temps.
Détaché
et
dérangeant.
»
Mort
à 39
ans,
Leopardi
a
laissé
une
masse
de
textes
considérable
et
désordonnée.
Les
fragments
ici
recueillis
dans
l’ordre
chronologique
de
leur
date
de
publication
et
publiés
en
édition
bilingue
renvoient
à
l’ensemble
de
ce
corpus
comprenant
les
célèbres
Canti,
le
Zibaldone
di
pensieri
(près
de
5000
pages
dans
l’édition
italienne),
les
essais
et
l’abondante
correspondance
du
reclus
de
Recanati.
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LA REVUE DE
PRESSEpour
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Novembre
2023
Le texte
imposible,
d’Alain
Roussel, lu
par Michel
Ménaché
(Europe)
27 octobre
2023
24 octobre
2023
20 octobre 2023
16 octobre 2023
12 octobre 2023
2 octobre 2023
Octobre 2023
Les
Aurores
boréales,
de G. W.
Russell, dit
Æ, lu par
Pierre
Tanguy
Diérèse,n°
88)
Octobre 2023
Ainsi
parlait
Stefan Zweig,
lu par
Pierre
Tanguy
(Diérèse, n°
88)
Octobre 2023
Le texte
impossible,
d’Alain Roussel,
lu par Bernard
Morlino
(Service
littéraire)
29 septembre
2023
28 septembre
2023
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Envoyé par
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Retour
Le poète éditeur
Michel Eckhard-Elial
traduit le grand poète Israélien
Ronny Someck
et lui donne la réplique.
Un livre à quatre mains
et une seule voie et voix :
celle de la poésie.
Ce livre qui paraîtra le 16 novembre 2023
fera l'objet d'une prochaine émission.
Retour
Le dernier livre de Jean-Luc Aribaud
"EN cela"
fera l'objet d'une prochaine émission
Retour
Voir les nouvelles parutions
Retour
« Librement inspiré par Le Tour de la France par deux enfants – mais aussi par Le Dépaysement de Jean-Christophe Bailly – Le Voyage intérieur propose un fascinant périple à travers la France d’aujourd’hui : un itinéraire région par région dont les poèmes sont autant d’étapes et où les échos littéraires et historiques se mêlent aux éclats de la vie quotidienne, aux paysages urbains, aux mutations discernables comme aux données immuables du présent. Ces documentaires relèvent pourtant moins du strict reportage que d’une plongée attentive dans la mémoire plus secrète des lieux qu’ils traversent […] » (Extrait de la Présentation de l'éditeur)
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Le temps des cerises (Le Sappey-en-Chartreuse)
Au mur calligraphiée par les araignées
l’ardoise des noces auberge de campagne
où des banquets de spectres se poursuivent
longue table encombrée de bouteilles PICON
BYRRH 30 convives en habits sépia
dans l’éclair du magnésium prenant la pose
et au petit bout près de la cheminée
parmi les enfants empesés un garçon
en robe blanche qui fait le mariole tandis
que les parents attaquent galantine escargots
financière grenouilles coquelet haricots
fromages savarin arche de fruits menu
solennel et des blancs là-dessus des Beaume
de Venise des liqueurs pour éclaircir la voix
les hommes en fête et gai rossignol
rendus à leurs 20 ans les femmes dégrafées
riant modestement la folie en tête
jusqu’à la nuit où tout s’évanouit table
et convives dissipés dans les reflets
des vitres poussiéreuses
(45°15’17,2"N - 5°46’46,2"E)
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Retour
Encres Vives continue
Hommage de Jacqueline Saint-Jean
à son fondateur Michel Cosem
attention il est fait référence au Goncourt des lycéens
il s'agit en réalité du Prix Renaudot de la jeunesse
Retour
Note de lecture de Jacqueline Saint-Jean
sur "Veille" de Michel Dugué
Retour
Retour
Hart Crane,
KEY WEST–
traduction intégrale par Jean-Marc Sens et Pierre Mréjen –Édition
bilingueouvrage paru en 1988
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Les keys ou
cays sont cet arrangement d’ïles à l’extrême pointe de la
Floride, trait d’union entre le continent “civilisé” et celui,
“primitif”, où trouvent leur plein épanouissement les forces
magiques de la nature et de l’homme. D’un poème à l’autre, comme
d’une île à l’autre, nous explorons tous les âges de l’histoire...
Crane, comme Yeats,
Conrad, Virginia Woolf, Eliot ou Joyce, est au centre de ce qu’il
conviendra d’appeler le Modernisme. Key West est le dernier
recueil achevé qu’il s’apprêtait à publier avant son suicide dans le
Mer des Caraïbes le 27 avril 1932. Il forme une sorte de point
d’orgue à son œuvre, riche et fluide, faisant de la langue un usage
hardi, jouant de la plus grande polysémie tout en maintenant
l’exigence d’une extrême rigueur poétique.
«On relira avec une
fascination mêlée à la vraie terreur du beau que seuls certains
chefs-d’œuvre procurent ces poèmes assez brefs, qui abandonnant
l’idée du “long poème”, laissent ainsi mieux chanter la veine
lyrique que la tentative (discutable par endroits) de créer avec
Le Pont une épopée américaine.» Jean-Michel Rabaté, La
Quinzaine Littéraire, n°526. |
Format 14,5 x 22,5 cmBroché,
couture fil, non massicotéImprimé
au plomb sur centaure ivoireCouverture
à rabats sur vergé Ingrid d'Arjomari
56 pages, 11,00 €ISBN
978-2-906266-05-6
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On peut commander ce livre dans toutes
les librairiesou sur le site des
Éditions
Alidades
Alidades, 39 avenue de Concise, 74200 Thonon-les-Bains •
www.alidades.fr
Si vous ne souhaitez plus recevoir nos
messages, dites-le, nous cesserons de vous les adresser.
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Retour
"Vous prendrez bien un poème ?".
Courrier des lecteurs. Numéro spécial 135.
Retour
MONTPELLIER
Rencontre
avec
YU Xuanji
poète célèbre du 9ème siècle
(dynastie des Tang)
au
destin tragique !
Pour la première fois l’intégralité de sa poésie est
rassemblée dans ce livre
que nous
présenterons
pour la rentrée littéraire en poésie
à la
Maison de la poésie Jean Joubert Montpellier
le 30 Septembre 2023
16 h. - 19
h.30
*programme
complet :
maison-de-la-poesie-languedoc-roussillon.org
Retour
En octobre,
découvrez un texte emblématique de la
littérature haïtienne : Mon Pays que
voici, d'Anthony Phelps. Et redécouvrez
deux textes de Jeanne Benameur, rassemblés
dans un seul livre. Tout ça dans notre
collection Sacoche !Rendez-vous
également lors d'une vingtaine d'événements.
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La lettre d’information n°157 –
Octobre 2023
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Ils ont l’un et l’autre
dû s’arracher à leur terre natale. Lui pour
échapper aux griffes d’un dictateur
sanguinaire, elle parce qu’une guerre qui ne
disait pas son nom en a chassé ses parents.
C’était un exil sans retour. Adieu Haïti,
adieu l’Algérie, pour toujours. Mais comme
tout exilé, ils ont emporté avec eux un peu
de cette terre, la leur. Et leurs mots de
poètes la chantent et la sauvent.
Anthony Phelps a offert à son île
un texte emblématique que chaque Haïtien
connaît par cœur.
Jeanne Benameur nous propose
un abri à l’ombre de ses pas. On songe
aux Arméniens, aux Syriens, aux Afghanes et
Iraniennes, aux migrants d’Afrique et
d’ailleurs, à tous ceux que la guerre, la
haine ou la misère jettent sur les routes
encore aujourd’hui. Par la fraternité de la
poésie, nous voici à leurs côtés. En ce mois
d’octobre, nous célèbrons ceux qui sont
forcés de quitter leur pays.
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"Mon Pays que voici
a marqué des générations d’écrivaines et
d’écrivains de la Caraïbe."Louis-Philippe
Dalembert
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•
Un chant ample et puissant qui nous fait
toucher à l’âme du peuple haïtien
• Un texte qui résiste au temps qui passe et
qui n’a rien perdu de son actualité
• Un livre porté par Louis-Philippe
Dalembert, auteur d’une postface remarquable
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Extrait :«
Du fond des âges ton cœur sauvagechante
à mi-voixô
mon Pays laissé pour compteet
mon sang vifreprend
le rythme et le messageet
les propage comme autrefoisau
temps lointain de l’esclavage »
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© Collection privée, 1964
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• La poésie d’une des très grandes voix de
la littérature contemporaine
• Deux textes voués à la question de l’exil
rassemblés dans un même livre au format
poche
• Une postface éclairante et complice de
Murielle Szac
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Extrait :«
Il faut écrire dans la poussière.Dans
la poussièrec’est
làqu’il
faut écrireson
nom. »
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Nos rendez-vous en octobre
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• Du 28 septembre au 1er octobre (Saint-Dié-des-Vosges
– 88) :Retrouvez
Bruno Doucey
au Festival international de Géographie, qui
met à l'honneur le Chili. Au programme :
rencontres, lectures, tables rondes autour
de la thématique "Urgences". À ne pas
manquer :–
le 10 à 10h15 : "L'exil, le Chili et la
poésie de Neruda", avec Bruno Doucey et
Maria Poblete –
le 10 à 15h : "Vie et mort de Pablo Neruda",
avec Bruno Doucey, Laurie Cygan et Patricio
SanchezTout
le programme est sur le
site du festival.
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• Le 1er dans l'après-midi (Maen-Roch –
35) : Retrouvez
Yvon Le Men
au festival Sentiers Poétiques pour une
séance de dédicace. Espace
Social Culturel Commun Eugénie Duval – 1,Rue
Albert Camus
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• Du 2 au 8 (Beyrouth – Liban) :Retrouvez
Sofía Karámpali Farhat
au
Festival de Beyrouth,
pour son recueil
Zaatar.
Elle participera notamment aux
rencontres suivantes : –
le 2 à 20h : "Littérature, féminité et
désir", avec Joy Majdalani et Véronique
Ovaldé–
le 8 à 13h30 : "10 ans après les printemps
arabes : bilan et perspectives", animée par
Stéphanie Khouri–
le 8 à 14h45 : Atelier d’écriture
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• Le 8 (Ouistreham – 14) :Retrouvez
Marianne Catzaras
(J'ai
fermé mes maisons)
et
Sapho
(Aujourd'hui
– Journal au bord)
au festival du livre de Ouistreham ! À ne
pas manquer :–
à 11h : table-ronde "Arts et poésie :
écrire, faire entendre et faire voir", avec
Marianne Catzaras, Sapho, Elise Le Port,
Jean-Marie Duclos-Grenet et Véronique
Foucher, animée par Catherine Farhi (Salle
des mariages de la mairie)–
à 18h : Carte blanche à Sapho (Galerie
Belle-Rive)
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• Le 13 à 21h (Rennes – 35) :Atelier
d'écriture avec
Laura Lutard,
suivi de la lecture-performance De
tous les seuils je ferai ma demeure,
adaptée de son recueil
Au bord du bord.Le
Grand Cordel – 18, rue des Plantes
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• Le 17 à 19h (Paris – 15ème) :Soirée
de lancement avec
Murielle Szac
pour son nouveau livre L'Odyssée des
femmes (éditions de l'Iconoclaste) à la
librairie
La 25ème Heure. Librairie
La 25e Heure – 8, place du Général Beuret
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• Le 18 à 19h (Massy – 91) :Rencontrez
Murielle Szac
dans le cadre de la sortie de L'Odyssée
des femmes (éditions de l'Iconoclaste) à
la librairie L'Arborescence. Librairie
L'Arborescence – 62, rue Gabriel Péri
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67 rue de Reuilly – 75012 Paris
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Retour
Jean-Claude ETTORI
à écouter bientôt dans une prochaine émission
Retour
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6,90 €Parution : 18 octobre 2023
Qui est ce messie dont la Torah voile et, révèle l’existence et
dont les Juifs attendent ardemment la venue ? C’est la question
à laquelle Pierre-Henry Salfati s’attache à répondre en faisant
entrer dans l’espace, avec le Troisième Temple, et dans le
temps, avec le huitième jour, une figure qui semble réconcilier
le temps et l’éternité. Des sources du judaïsme à la perspective
des temps derniers, il nous est donné de découvrir ici la
généalogie et la postérité de ce messie, bien au-delà de ce que
nous croyons savoir de lui. Cette réflexion nous entraîne
évidemment en Israël, mais également, d’une façon plus
surprenante, en France.
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Ancien élève de Yeshivot (université talmudique), Pierre-Henry
Salfati enseigne la pensée juive. Il est l'auteur entre autres
de Talmud, enquête dans un monde très secret (Albin Michel,
2015) et La fabuleuse histoire du juif errant (Albin Michel,
2021). Il a également réalisé de nombreux documentaires.
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Avec une introduction de François Esperet
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Retour
UNE QUÊTE AUX ORIGINES DE LA LAINE
Sortie le 13 septembre 2023
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Quels liens unissent la laine au monde pastoral ?
Quel est le rôle du métier de moutonnier dans le
travail de cette fibre aux qualités remarquables ?
Qu’en est-il du mouton, cette « bête à laine » ? Au
fil de cette quête des origines de la laine, se
déroule petit à petit une fine analyse du monde
pastoral décrit comme un écosystème où sont à
l’œuvre passion du vivant et recherche d’harmonie
avec un milieu nourricier. À l’écoute des éleveurs
et bergers, on découvre des manières inspirantes
d’habiter le monde. Mise en regard des débouchés que
lui offre le design, l’économie pastorale s’inscrit
alors dans d’autres possibles.
Cet ouvrage qui prend parfois la forme d’une
chronique pastorale, dévoile une expérience qui
relève à la fois de la recherche sur la matière
laine et de la quête d’une éthique professionnelle
dans un monde en mutation profonde. Associée à la
douceur et à la chaleur, la laine pourrait passer
pour une matière un peu mièvre et sans autre
perspective que sa riche histoire. Pourtant, si l’on
dépasse le champ du textile, la laine devient
matière vivante, matière anthropologique se prêtant
à de passionnants métissages. Du berger au designer,
elle ouvre sur un univers de création d’une grande
richesse.
L'auteure : Designer spécialisée
dans la recherche et développement de textile en
laine, lin et chanvre, Florence Wuillai
questionne l’alliance de deux familles de fibres,
animale et végétale, d’un point de vue tant
anthropologique que créatif. C’est vers une
recherche de symbiose, d’association de matières
biologiques durables qu'elle oriente sa pratique au
service de l'innovation textile.
Passionnée par la matière laine et ses
applications dans les champs du textile et de la
mode, elle offre un regard ethnographique et
technique très original et précis sur ceux qui sont
à l’origine de cette fibre animale : les éleveurs
bergers et leurs troupeaux. Un regard sur une autre
manière d'habiter le monde…
Un livre de la collection
Hors Les Drailles112
pages au format 17 x 24,6, cartonné, illustré
couleurPrix
public 24 €
Sortie le 13 septembre 2023isbn
978-2-37649-028-9 issn 2428-9248
Photos bandeau : © Yann Arthus Bertrand, © Héloïse
Levieux, © Florence Wuillai
Photo de couverture : Troupeau de Pierre Barban, lac
de la Muzelle (Écrins, Isère) © Bertrand Bodin
Où commander le livre
Chez votre libraire préféré ou
sur le site de l'éditeur
ou par courrier :
Cardère éditeur, 19 rue Agricol Perdiguier, 84000
Avignon
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Florence Wuillai, Guillaume Lebaudy et la bonne
maison Cardère, vous offrent une ‘tite laine pour
l’hiver…
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Le Belvedere 69
avril-septembre 2023
est arrivé !
Une autre lecture de l’histoire
Un’altra lettura della
storia
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Vladimir
Ilitch Lénine : Tout à coup le printemps
Hochichéminant avec Serge Pey
Poeta in
Scemilandia
Ritalia
bella mostrati gentile
Les Vêpres
Négromantiennes : Hexagonie, un
pays de merde ou un pays dans la merde ?
Dell’Elmo
Scipi(t)o
Inclusionis foeminarum hominisque
Malgré tout, la poésie :
Goéland
à Honfleur
Cattafi
oltre il 900 – Colloquio internazionale a Messina (23-25 octobre
2023)
LIVRES : Gustavo A.
Bécquer – Jean-Claude Bourdet – Fulvio Caccia – Mia Lecompte –
Jean Pérol
voir
Belvedere 69
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Julien Blaine
nous communique : Pour elles&eux c’est la
« rentrée »
Quant à moi, c’est ma soixante & unième « sortie » littéraire
• 2021 Albumanach
(Les Presses du Réel –
Collection Laurent Cauwet, Al
Dante) 2022
• Proz’ & Po¨m (Manifeste
– collection, Les lettres
françaises) 2022
• Animaux
& artistes (Les
Presses du Réel – Collection Al
Dante) 2022
• La porte
jadis close (éditions
Collodion) 2022
• tARoT -
l’arcane XXIII - (éditions
Pzraules) 2023
• Le motier (Les
Presses du Réel – Collection
Laurent Cauwet, Al Dante) 2022
• J est un mot 7 est
une icône (Redfoxpress) 2023
• Le petit bestiaire –
Bréviaire naïf (Fidel
Anthelme X) 2023
• Vers la poésie totale d’Adriano
Spatola traduction Philippe Castellin, préface
Laurent Cauwet, postface Julien Blaine (Les
Presses du réel - Al Dante)
2023
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A paraître en septembre 2023
ce livre fera l'objet d'une
prochaine émission
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Le poète
Tahar Bekri
nous communique son actualité :
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A
propos des dernières parutions de
Joël Vernet Journal
d’un contemplateur.
Dessins de Vincent Bebert. Fata Morgana, 80 p., 15 €
Joël Vernet Voir
est vivre.
La rumeur libre, 270 p., 20 €
Joël Vernet Vivre,
cette splendeur sauvage.
La rumeur libre, 112 p., 13 €
voir :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/
08/02/joel-vernet-contemplatieur/
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Tahar Bekri
nous adresse ce poème depuis la Bretagne :
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Le dernier livre de
Pierre Ech-Ardour
épiStellaires
a paru
est annoncé dans l'émission du mardi 11 juillet 2023
et fera l'objet d'une présentation plus ample
prochainement
Voir aussi : Site:https//pierreechardouroésie.com
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Ecouter Julien Blaine dans cette émission
France Culture
de près d'une heure et
citant les villages
du Mas d'Azil et d'Oust
en Ariège
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Cathy Garcia Canalès
qui anime la revue et les éditions
Nouveaux Délits
fait paraître :
*
"arbre des veinesarbre des nerfsarbre par lequel
je respiresang sève soufflearbre foudre du cœur"
*
Imprimé sur papier 100 % recyclé, 80 g. et 250 g pour la couverture
36 pages agrafées
avec en couverture un dessin d'Anouk
Rugueu
10 € + 2,50 € de port, soit par chèque à mon ordre à envoyer à :Cathy
Garcia CanalèsLetou46330 St CIRQ-LAPOPIEOu par virement, contacter l'auteure par
mail dans ce cas
(mc.gc@orange.fr)
Pour voir tous les autres livres de Cathy Garcia Canalès disponibles :
http://cathygarcia.hautetfort.com/commander-un-livre/
Tout :
http://cathygarcia.hautetfort.com/
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EnquêteLe style est-il de droite ?Du style, exercices et polyphonies (Anthologie)Contributions de :Pierre Bergounioux, Gérard Cartier, Sophie Coste,Michel Crépu, Norbert Czarny, René de Ceccatty,Christian Doumet, Marie Étienne, Christian Garcin,Denis Grozdanovitch, Hubert Haddad, Jean-Yves Laurichesse,Jacques Lèbre, Jean-Claude Lebrun, Yaël Pachet,Éric Pessan, Jean-Claude Pinson, Catherine Rey,Olivier Rolin, Alain Roussel, Jean-Philippe Toussaint. |
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Lire un poème de
Samih Al Qassim
(1939 - 2014) :
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L'association
"Le Citron gare"
vous annonce la publication de
son 20e recueil : « Dimanche sans bigoudis », de Basile Rouchin, avec
des illustrations de Jeanne Besnard-Chaty (Voir l'avis de
parution ).
Si
vous souhaitez vous procurer ce livre, vous pouvez faire un tour sur le
blog des éditions : http://lecitrongareeditions.blogspot.com/2023/06/dimanche-sans-bigoudis-de-basile.html
et
m'écrire.
Les autres
livres édités par le
Citron Gare
sont toujours disponibles.
Vous
trouverez également ci-joint, pour votre information et/ou diffusion,
des extraits du numéro 103 de
Traction-Brabant désormais disponibles sur Dropbox, et qui
comprennent les poèmes de Pierre Bastide,
Sabine Alicic, Victor Ozbolt, Lucien Guignabel, ainsi que
les chroniques de la revue « Animal » (par
Florent Toniello) et de « Elle me disait bonjour une fois sur deux »,
d’Hugo Fontaine
(par votre serviteur) :
- en
version pdf :
https://www.dropbox.com/s/5q6wt85rw7licmv/Extraits%20T-B%20103%20avec%20illustrations.pdf?dl=0
- en
version doc :
https://www.dropbox.com/scl/fi/mk5gq8sdzwm3626fvb8w5/Extraits-T-B-103-avec-illustrations.doc?dl=0&rlkey=9nkm4jilmvt9a8il7xaafzz41
Si
les liens ne fonctionnent pas directement, vous pouvez les copier-coller.
et
l'association Le Citron Gare
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Le dernier livre d'Yves Charnet est paru
aux éditions Tarabuste, 184 pages, 18 €
Voir :https://www.laboutiquedetarabuste.com/
in-stance-recits.t/s427279p/Yves-CHARNET-Le-libraire-de-Gambetta
Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission
et sera présenté par l'auteur le
mardi 27 juin à Toulouse
dans le cadre du "Marathon des mots"
à 20 h à La Librairie Ombres Blanches
(gratuit)
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Gérard BOCHOLIER
"Vers le visage"
aux éditions Le Silence qui roule
Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission
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Le poète, musicien, compositeur, chanteur et éditeur,
grand spécialiste des troubadours,
Gérard Zuchetto
livre quelques réflexions sur son activité éditoriale
des éditions Troba Vox.
lire :
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Les livres d'Yves
Namur
feront l'objet d'une émission
prochainement.
Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez
ici
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«
Notre enfance laisse
quelque chose
d’elle-même aux
lieux embellis par
elle, comme une
fleur communique son
parfum aux objets
qu’elle a touchés.
»
Les
grands écrivains
ont-ils tous une
disposition à
l’enfance ? Mobile,
curieux de tout,
Chateaubriand a été
fidèle à l’enfant
qu’il fut, à celui
qui inventa des jeux
et des mondes, à
Saint Malo – sur
l’immense plage du
sillon – comme à
Combourg, dans les
bocages, les bois et
les vallons. Il a
été fidèle à sa sœur
Lucile – son tendre
refuge « incestueux
» – qui a su lui
révéler son profond
désir de «
peindre tout cela »
et il a creusé et
prolongé sa
sensibilité au monde
dans l’engagement et
le dégagement, en
France comme dans de
nombreux pays en se
sentant, sans doute,
partout en exil.
[…] Confronté par
la Révolution
française au «
choc du passé et de
l’avenir », ce
cadet d’une famille
issue de la plus
ancienne noblesse,
fut aussi très tôt
condamné au
déracinement, à
l’éloignement de
« la cloche natale »,
s’identifiant
lui-même à un «
Juif errant qui ne
devait plus
s’arrêter ».
S’il
connut tour à tour
la faim et la
misère, notamment
lors de ses sept
années d’exil en
Angleterre, mais
aussi le faste des
ambassades lors de
sa carrière publique
de diplomate, c’est
toujours en
poète-voyageur qu’il
s’élança sur les
chemins du temps,
spectateur
émerveillé de la
beauté d’un monde
souvent ensanglanté
par la grande
Histoire mais jamais
totalement
désenchanté : «
La nature se joue du
pinceau des hommes :
lorsqu’on croit
qu’elle a atteint sa
plus grande beauté,
elle sourit et
s’embellit encore. »
[…]« Je me
suis rencontré entre
deux siècles, comme
au confluent de deux
fleuves ; j’ai
plongé dans leurs
eaux troublées,
m’éloignant à regret
du vieux rivage où
j’étais né, nageant
avec espérance vers
une rive inconnue. »
Tout est dit dans
cette phrase
extraite de ses
Mémoires, et il a
voulu retrouver une
unité de sens dans
un univers qui se
disperse. […] La
contemplation de la
nature est alors
l’occasion d’une
double révélation :
en éveillant le
sentiment de
l’immensité du
monde, elle atteste
la tangible réalité
du Je capable de
l’éprouver ; en même
temps elle fraye en
lui comme une faille
la certitude d’un
vide
incommensurable.
« Toute ma vie j’ai
eu devant les yeux
une création à la
fois immense et
imperceptible, et un
abîme ouvert à mes
côtés » fait
dire Chateaubriand à
son jeune héros
René. Et dans les
Mémoires
d’outre-tombe,
il s’exclame face à
l’étendue des flots
: « Ô mer, mon
berceau, mon image !
» Mais s’il
s’identifie au
paysage, soit comme
son reflet en
négatif, soit par
incorporation, le
poète ne s’anéantit
pourtant jamais tout
à fait en lui.
Plutôt que de s’y
perdre, s’y
dissoudre, voire de
disparaître, l’enjeu
est bien pour celui
qui écrit, comme
pour tout être
humain, de trouver
sa place au sein de
cette nature qui,
seule, « ne
vieillit jamais ».[…]
S’il prête encore
attention « au
bruit lointain d’une
société croulante »,
c’est pour faire le
constat de sa
solitude face à une
double révolution :
celle de l’Histoire,
celle de ses propres
années écoulées.
Pourtant c’est bien
à l’épreuve du
passage du temps,
que Chateaubriand
parvient à transmuer
l’errance, infligée
par le destin, en
quête dispensatrice
de sens : « Le
temps fait pour les
hommes ce que
l’espace fait pour
les monuments, on ne
juge bien des uns et
des autres qu’à
distance et au point
de la perspective ;
trop près on ne les
voit pas, trop loin
on ne les voit plus.
» […] Vivant
et écrivant
l’aventure du temps,
Chateaubriand a
fouillé
minutieusement tous
les réseaux lumineux
et sombres des
impasses du réel.
Pour atteindre une
souveraineté, la
liberté était
essentielle : « J’ai
toujours eu horreur
d’obéir et de
commander »,
écrit-il, et à
plusieurs reprises,
dans ses
Mémoires. Son
écriture grandiose
n’a cessé de changer
d’espace, dans un
entrelacs de
visions, de
dévoilements et de
mouvements. Sans
illusion sur la
nature humaine il a
pourtant fait
confiance à la
littérature, source
d’énergie dans
laquelle se succède
une foule de détails
et d’images.[…]
Chateaubriand a 76
ans quand il écrit
la Vie de Rancé,
dernier ouvrage paru
de son vivant, et
c’est perclus de
rhumatismes,
tourmenté par son
crâne blanchi et son
corps décrépi, qu’il
interrompt son récit
historique pour
confier comme en
aparté : « Je ne
suis plus que le
temps. » Ce
constat presque
anodin en apparence
est d’autant plus
percutant qu’il est
sans appel. Il
suggère avec force
que la vie s’éloigne
et se fige sous nos
yeux avant même que
ne triomphe la mort,
le champ des
possibles
s’amenuisant sans
cesse jusqu’à se
refermer et nous
échapper dans la
déperdition des
jours. Connaissance
de soi et
contemplation du
temps se superposent
alors achevant
paradoxalement de
nous rendre
étrangers à
nous-mêmes. « Je
suis vieux comme ce
temps que je rêve et
qui m’échappe »,
précise aussi
Chateaubriand dans
les Mémoires. […]
À sa suite, il
invite ainsi le
lecteur à puiser à
la fabrique intime
des songes et des
souvenirs, mais
aussi à reconnaître
les signes
manifestés d’un
passé revivifié car
jamais tout à fait
disparu en lui. Le
chant de la grive de
Montboissier, la
vision inattendue
d’une vieille tour à
Hohlfeld le ramènent
ainsi soudainement à
Combourg le royaume
perdu de son enfance
et laissent entendre
avant l’heure les
accents proustiens
de la mémoire
involontaire. […]
Ainsi
parlait
Chateaubriand
Extraits de la
préface de Pascal
Boulanger et Solveig
Conrad-Boucher
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LES TROIS NOUVEAUTÉS
DU MOISen
librairie le jeudi
11 mai 2023(distribution
Sodis - diffusion
Sofédis)
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Chateaubriand Ainsi
parlait
ChateaubriandDits
et maximes de vie Présenté
par Pascal Boulanger
et Solveig
Conrad-BoucherCollection
Ainsi parlait ISBN
978-2-845-90352-4 –
176 pages – 14 €
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Comme
Montaigne
est l’auteur
des
Essais
et Proust
celui de la
Recherche,
Chateaubriand
est l’auteur
d’un seul
livre : les
Mémoires
d’outre-tombe.
Car tous les
trois n’ont
qu’un seul
propos :
tenter de
saisir la
matière
insaisissable
de leur vie.
Tous les
trois
écrivent
dans une
période de
terribles
bouleversements
: les
guerres de
religion
(Montaigne),
la
Révolution
et l’Empire
(Chateaubriand),
la Grande
Guerre
(Proust).
Plus
difficile
encore pour
eux de
trouver un
sens à leur
existence
quand tout
s’écroule
autour
d’eux.
Tous les
trois,
artistes de
l’écriture :
tous trois
ont inventé
une phrase
immédiatement
reconnaissable
par sa
fluidité et
son rythme.
L’œuvre de
Chateaubriand,
disciple de
Rousseau,
est
traversée
par
l’urgence et
par la
puissance du
désir. Se
comparant
lui-même au
« Juif
errant qui
ne devait
plus
s’arrêter »,
il a connu
la faim et
la misère
durant son
exil en
Angleterre,
mais aussi
le faste des
ambassades
lors de sa
carrière
publique de
diplomate.
Poète-voyageur,
il se
nourrit de
ce
changement
perpétuel :
«J’étais
homme et je
n’étais pas
homme ; je
devenais le
nuage, le
vent, le
bruit. »
Car si
Chateaubriand
voyage tant,
de n’est pas
par simple
curiosité,
c’est pour
tenter de se
retrouver
dans un
univers qui
se disperse
: « Je
me suis
rencontré
entre deux
siècles,
comme au
confluent de
deux fleuves
; j’ai
plongé dans
leurs eaux
troublées,
m’éloignant
à regret du
vieux rivage
où j’étais
né, nageant
avec
espérance
vers une
rive
inconnue. »
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Alain RousselLe
Texte impossibleRécitCollection
Les Vies
imaginairesISBN
978-2-845-90353-1
– 108 pages –
13,5 €
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La
collection
Les
Vies
imaginaires
se
consacre
aux
textes
appartenant
à la
vaste
zone
intermédiaire
entre
autobiographie
et
création.
Le
texte
impossible,
d’Alain
Roussel,
se
situe
précisément
à
cette
jonction
de
l’autobiographie
et
de
la
création,
l’une
et
l’autre
se
nourrissant
mutuellement
sans
pouvoir
jamais
coïncider.
Et
c’est
cette
impossibilité
même
de
coïncider
jamais
avec
le
texte
qui
fait
écrire
encore
et
toujours
:
« Le
texte
impossible,
je
ne
l’écris
pas
réellement,
je
vois
bien
que
je
ne
peux
l’écrire,
qu’il
est
condamné
à
battre
de
l’aile
contre
la
vitre
de
la
vie
quotidienne
sans
pouvoir
la
briser.
»
On
croit
pouvoir
rendre
compte
du
réel,
en
faire
un
portrait
fidèle
et
exact.
On
ne
fait
que
créer
une
autre
réalité
parallèle
à la
première
et
qui
jamais
ne
la
rejoint.
Le
texte
impossible
ne
pouvait
être
écrit
que
dans
la
lumière
provençale.
L’auteur
arrive
à
Arles
début
septembre
1974.
Il
ne
connaissait
pas
cette
ville.
Qu’il
guette
de
sa
fenêtre,
dans
le
lointain,
l’abbaye
de
Montmajour
et
les
Alpilles,
qu’il
arpente
les
rues
en
dédale
ou
longe
le
Rhône,
tout
l’appelle.
Il
ressent
comme
un
irrésistible
besoin
d’écrire.
Ce
qui
se
passe
en
lui,
il
ne
le
sait
pas
vraiment.
Il y
a ce
tumulte
intérieur,
ce
tourbillon
de
mots
qui
ne
demande
qu’à
être
canalisé
dans
des
phrases.
Mais
qui
parle
?
Est-ce
lui
ou
un
autre
qu’il
porte
en
lui
depuis
toujours
sans
le
savoir
?
Est-ce
la
pensée,
dans
sa
part
inconnue,
qui
cherche
à
prendre
ancrage
?
Est-ce
la
ville
qui,
à
travers
lui,
cherche
une
voix
pour
se
dire
? Et
puis,
en
fil
d’Ariane,
il y
a
cette
femme
mystérieuse
dont
tout
le
livre
est
la
quête,
la
femme
avec
laquelle
il
vit
un
amour
impossible
– ce
grand
mutisme
blanc
qui
est
le
sien
– et
qu’il
cherche
à
réinventer
avec
les
mots
dans
les
femmes
qu’il
croise
?
Mais
que
peut
la
parole
quand
l’amour
se
meurt
?
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Yves NamurLa
nuit amèrePoèmesCollection
Les Cahiers
d'Arfuyen ISBN
978-2-845-90351-7 –
132 pages – 14 €
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Dix suites
composent ce
livre : «
Creuse-nous », «
Ce que disent
peut-être les
mains », «
Quinze traces à
peine visibles
», « Les
feuilles le
savent bien », «
Voyelles pour
Anise », «
Tombeau pour la
unième nuit », «
Sept ou la face
cachée du dé »,
« Des poèmes que
les oiseaux ont
bus », « Une
trace scintille
dans le vide »,
« Des poèmes
émiettés ».
Les dédicaces de
ces différences
suites précisent
le paysage
mental dans
lequel elles se
situent : Paul
Celan, Roberto
Juarroz, Anise
Koltz, Salah
Stétié. Une
galaxie de
poètes venus de
cultures très
différentes, que
caractérisent
tous pourtant un
même souci de
l’intensité et
de la brièveté.
Les poèmes de
ces dix suites
s’inscrivent eux
aussi dans cette
recherche, mais
y ajoutent une
dimension
paradoxale qui
apparaît déjà
dans leurs
titres : celle
du jeu. « Sept
ou la face
cachée du dé »,
ce titre est
révélateur. Car
les chiffres ne
sont pas que sur
les dés, ils
sont aussi dans
le nombre des
traces, dans le
nombre des
voyelles, dans
le nombre des
nuits. Et ce ne
sont pas
seulement les
dés qui ont à
nous dire leurs
secrets, mais
les mains, les
feuilles, les
oiseaux, les
traces, les
miettes.
Ce secret, nous
ne pouvons
l’entendre. Le
poème multiplie
alors les
interrogations
pour essayer de
l’obtenir. Mais
les
interrogations,
on le sait,
n’obtien-dront
pas de réponses
et il n’est
d’autre issue
que de faire des
suppositions :
« peut-être
» devient
alors le mot clé
qui ouvre dans
le réel
l’immensité des
possibles. Comme
un jeu
d’allusions
infiniment
démultipliées.
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DEUX LIVRES
À REDÉCOUVRIR
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Joseph Joubert Le
Repos dans la
lumièreTextes
choisis et présentés
par Jean MambrinoCollection Les
Carnets spirituelsISBN
978-2-845-90100-1 –
148 pages – 14
euros
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Lorsque
Chateaubriand publie
pour la première
fois en 1838,
quatorze ans après
la mort de Joubert,
des extraits de ses
Carnets, il
n’hésite pas à
proclamer « la
puissance de son
génie ». Bien
d’autres auront le
même jugement.
Pourtant,
aujourd’hui encore,
cette œuvre reste
méconnue. Le but du
présent ouvrage est
de la faire
découvrir dans sa
dimension profonde,
d’ordre proprement
spirituel.
Le projet de
Joubert est, en
effet, d’une
immense
ambition. Le
titre prévu dit
à lui seul son
ampleur : «
Je l’intitulerai
: De l’Homme ».
Joubert définit
le style qui
sera le sien :
« Mettre
toujours tout un
livre dans une
page, toute une
page dans une
phrase et cette
phrase dans un
mot. »
Quant à sa
pensée, une
phrase la résume
: « Pour
créer le monde
un grain de
matière a suffi,
car tout ce que
nous voyons,
cette masse qui
nous effraye,
n’est rien qu’un
grain que
l’éternel a mis
en œuvre.
[…] Mais ce
grain de matière
où était-il ? Il
était dans le
sein de Dieu,
comme il y est
présentement.»
Nourrie d’une
expérience
intérieure riche
et subtile, la
pensée de
Joubert est
naturellement
tournée vers la
méditation
spirituelle :
«Je me
disais
autrefois, si à
l’extrémité du
monde matériel
on étendait son
bras, où
aurait-on sa
main ? Dans Dieu
! Eh bien ! nous
y sommes. »
Au seuil des
temps modernes,
ce grand
méditant avait
déjà entrevu le
chaos dans
lequel nous
sommes
ballottés,
lorsqu’il évoque
« ces temps
où les
événements n’ont
pas de liaison
connue, n’ont
pas une juste
étendue, mais
sont rapides,
sont subits, et
se croisent
comme des
éclairs, et se
chassent comme
des flots ».
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Yves NamurDis-moi
quelque chosePoèmesCollection
Les Cahiers
d'ArfuyenISBN
978-2-845-90310-4 –
152 pages – 14
euros
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Un livre en
quatre
saisons, qui
commence à
l’automne et
finit à
l’été.
Dis-moi
quelque
chose : un
titre tout
simple,
presque
celui d’une
chanson. Et
d’emblée une
interrogation
: cette
demande, à
qui
s’adresse-t-elle
? Au
lecteur, ou
à quel
interlocuteur
? Et quel
est ce
quelque
chose qui
serait à
dire ?
Peut-être
n’y a-t-il
rien à dire,
seulement à
rompre le
silence pour
témoigner
qu’on est
là, qu’on
est vivant ?
«
Dis-moi
quelque
chose / Qui
comblerait
le manque //
Ferait de
nos yeux
vides / Une
forêt de
cœurs
orageux /
Une pluie
étoilée //
Un poème
entrouvert »
C’est ainsi
que commence
ce livre
composé
exclusivement
de sizains.
Et c’est
donc cela :
ce qui est à
dire n’est
là que pour
combler le
manque.
Est-ce au
lecteur de
faire surgir
dans les
yeux vides
du poète un
poème
entrouvert ?
Ces poèmes,
précise
l’auteur,
dans une
note finale,
ne sont rien
d’autre
qu’une
prière
adressée à
l’inconnu,
au lecteur
éventuel et
probablement
à moi-même.
D’un poème à
l’autre,
l’interlocuteur
est toujours
incertain,
comme
toujours la
réponse qui
s’esquisse.
«
Dis-moi
quelque
chose / Même
si cela ne
sert
peut-être à
rien //
Parce qu’il
y a ici trop
de ciel / À
regarder
trop
d’oiseaux /
À entendre
// Trop de
tout en fin
de compte. »
Pire que le
manque, il y
a l’excès,
que rien ne
peut
combler.
Pire que le
silence, le
flot des
signes, du
bruit, que
rien ne peut
arrêter.
Mais
l’espoir
reste
toujours que
ce quelque
chose, le
poème
entrouvert,
peut-être ne
serve pas à
rien.
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LA REVUE DE
PRESSEextraits
d'articles et notes
de lecture
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Antoine Bibesco«
Mon petit Antoine »Correspondances
et conversations
avec MARCEL PROUSTLu
par Jean-Marie
Corbusierin
Le Journal des
poètes, 4 /
2022, extraits
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Lettres
d’une politesse exquise, où le lecteur sent que les mots ne sont pas
choisis mais arrivent naturellement de la plume au papier. C’est tout
Marcel Proust que l’on retrouve dans ces lettres, avec de petites
différences quant à ses romans. Le même balancement de phrases, les
mêmes mots à peine appuyés sur la page, la même délicatesse à raconter
le vécu, le même retrait face à l’événement, le même pouvoir
d’évocation où évidence et mystère se partagent le récit.
Ici,
Marcel Proust semble plus naturel, plus directement humain, son
écriture est moins composée, plus proche d’une vie terrestre. La
palpitation de la phrase s’est apaisée. Même le temps de ces lettres
n’est pas celui de l’œuvre. Ce n’est plus la quatrième dimension, le
temps n’est plus senti comme extérieur à la vie, celui qui est regardé,
éprouvé de face comme une chose placée devant soi. Le temps n’est plus
recherché, il est effacé, dissous, partie intégrante de l’individu. Il
y a une recherche de la qualité de vie à travers la qualité du dire,
malgré son état de santé déficient dont il ne cache pas la réalité. Il
tente d’éveiller chez son correspondant, le plus grand rapprochement
possible, rappelant des souvenirs communs, ménageant toute
susceptibilité, mettant en évidence des qualités tout en maintenant une
distance qui exclut toute familiarité. C’est la mesure qui prime. […]
Dans
ces lettres à Bibesco, il y a une véritable complicité qui se ressent
non seulement par le tutoiement mais par une allure générale différente
des lettres adressées aux autres. Moins de préciosité, le langage n’y
est plus cette mise à distance, cet écart que l’extrême politesse
maintient.
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Patrizia Valduga Le
Livre des Laudes précédé
de
Requiem
Lu par Olivier
Barbarantin Europe,
avril 2023, extraits
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Née
en
1953,
reconnue
récompensée
par
de
nombreux
prix
dans
son
pays,
connue
en
France
quelques
études
(celle
notamment
de
Martin
Rueff,
en
2004,
dans
numéro
110
de
Po&sie
consacré
à
«30
ans
de
poésie
italienne»)
depuis
peu
par
une
traduction
de
ses
Cent
quatrains
erotiques
(éditions
Nous,
2021),
Patrizia
Valduga
enserre
dans
une
forme
très
classique,
souvent
l’hendécasyllabe
qui
tient
dans
la
versification
italienne
la
place
éminente
de
l’alexandrin
français,
dans
des
vers
rimes
une
expérience
moderne
du
dessaisissement,
dans
la
nuit
érotique
ou
dans
une
accablante
autant
qu’éblouissante
âpreté
de
vie.
L’unité
des
deux
volumes,
Requiem
et
Le
Livre
des
Laudes,
conjoints
à
juste
titre
par
le
traducteur,
tient
à ce
qu’il
s’agit
ici
de
deux
livres
de
deuil,
l’un
consacré
à
l’agonie
du
père
de
la
poétesse,
en
1991
;
l’autre
écrit
en
mémoire
de
son
époux,
le
poète
Giovanni
Raboni,
mort
en
2004.
En
ayant
recours
à l’ottava
rima
pour
Requiem
(un
huitain
d’hendécasyllabes
aux
rimes
strictement
normées)
comme
aux
distiques
rimes
pour
Le
Livre
des
Laudes,
Patrizia
Valduga,
comme
le
dit
justement
la
longue
étude
liminaire
du
traducteur,
«
inscrit
sa
douleur
dans
un
moule
métrique
à
contrainte
»,
mais
violente
aussi,
par
le
recours
à
«
une
écriture
littérale,
presque
apoétique
»,
la
majesté
des
formes
qu’elle
mine
ainsi
de
l’intérieur.
[…]
Le
dénudement
répétitif,
obsessionnel
du
lexique,
la
dignité
de
la
forme
fixe,
font
toute
la
splendide
violence
du
texte,
comme
autant
de
sanglots
que
la
cuirasse
formelle
empêcherait
de
ruisseler
:
« Il
cuore
sanguina,
si
perde
il
cuore
I
goccia
a
goccia,
si
piange
interiormente,
I
goccia
a
goccia,
cosi,
sema
rumore,
/ e
lentamente,
tanto
lentamente
» («
Et
le
cœur
saigne,
ainsi
se
perd
le
cœur
/
goutte
après
goutte,
et
on
pleure
en
dedans
/
goutte
après
goutte,
ainsi,
oh
sans
clameur,
/ et
lentement,
tellement
lentement
»).
[…]
|
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… et d'autres
articles,d'autres notes
de lecture : |
|
Gérard Pfister
Le Livre,
suivi de
L'expérience des
mots
Michèle Finck
La
Ballade des
hommes-nuages
Épicure
Ainsi
parlait Épicure
|
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Envoyé par
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Le nouveau recueil de
Tahar Bekri
fera l'objet d'une prochaine émission.
Un chant pour le pays profond.
Pays de la mémoire, et de l’espoir.
Accompagnement plastique :
Annick Le Thoër.
éditions Al Manar, 16 €
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Marie-Josée Christien
lit un large extrait de son livre
"Marais secrets" sur RCF :
https://www.rcf.fr/culture-et-societe/contes-et-poesie?episode=360949
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Le nouveau référentiel des milieux pastoraux du Sud de la France Sortie le 14 avril 2023 |
|
De
la mer aux sommets des montagnes, les troupeaux des éleveurs pastoraux
se nourrissent en parcourant des pelouses sèches et humides, des landes,
garrigues et maquis, des sous-bois feuillus et résineux. Sur ces
milieux non cultivables, c’est par la seule pratique pastorale que les
éleveurs auront à s’adapter aux accidents climatiques plus fréquents et
plus intenses. C’est pourquoi il est nécessaire de reconnaître les
milieux pastoraux les plus sensibles et ceux les plus résilients,
susceptibles de fournir des solutions au pâturage. C’est
en effet l’atout majeur des végétations pastorales que de proposer une
diversité de structures et de compositions floristiques avec laquelle il
faut savoir jongler de saison en saison. Herbes grossières, buissons
comestibles et abri des sous-bois fournissent une palette de
possibilités en complément de l’herbe verte et tendre. La
Pastothèque est éditée en deux tomes, Montagne et Méditerranée. Conçue
par la plupart des services pastoraux avec l’appui de chercheurs, elle
propose une typologie unifiée des milieux pastoraux. Elle permet de les
caractériser, décrit les fonctions d’alimentation mobilisables sur
chacun, quantifie les ressources et aborde leur fonctionnalité
climatique pour fournir aux éleveurs, bergers et acteurs du monde
pastoral quelques clés d’adaptation aux effets du changement climatique. Un livre de 512 pages au format 16,5 x 24Environ 380 photos Prix public 30 € Sortie le 14 avril 2023isbn 978-2-37649-036-4Photo bandeau : Lande à callune fraîche © Gaëlle Grivel/CA07 Dessin de couverture : Paysage de montagne alpine © Pierre Cayol 2023 Où commander le livre Chez votre libraire préféré, sur le site de l'éditeur ou par courrier : Cardère éditeur, 19 rue Agricol Perdiguier, 84000 Avignon |
|
|
Hermann Dodier, Laurent Garde, Emmanuelle Genevet, Raphaële Charmetant, Gaëlle Grivelet la bonne maison Cardère vous offrent une sortie décoiffante en alpage et autres pâturages… |
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Poème de
Aboulkacem Chebbi
Lire le
poème emblématique
du
poète national tunisien
Aboulkacem
Chebbi (1909-1934)
traduit par le poète
Tahar
Bekri,
Maître
ès jeux de L'Académie des Jeux Floraux de Toulouse.
Quelques vers de Chebbi ont été scandés
lors
des manifestations du “printemps arabe”...
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Voir le catalogue des éditions
de la Maison de poésie Rhône Alpes
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Alain Helissen nous communique :
Permettez-moi de vous présenter l'une de mes dernières réalisations: "Un jour".
Ce livre peut être vu à mon domicile de Metz
(devant les ponts) pour
celles et ceux qui habiteraient à proximité.
D'autres extraits peuvent être envoyés sur simple demande.
Alain Helissen
Un
jour
C'est
sans doute ce qu'on appelle parfois "Un jour sans", qui m'a inspiré ce livre
d'artiste décliné en 7 peintures "doublées" de 7 textes-collages. "Un
jour" particulièrement maussade où le monde semble m'échapper et où pinceau et
stylo ne parviennent pas à trouver l'énergie créative. "Un
jour" où la démolition n'entraîne plus aucune construction, comme si elle
constituait une fin en soi.
Format 15 x 21 cm; 16 pages; papier à grain 200g/m²
Couverture papier bristol ivoire rehaussé d'un collage ; reliure cousu main fil
coton orange
"Un
jour" a été réalisé au mois de février 2023.
Cet
exemplaire unique, numéroté 1/1 et signé est proposé à la vente au prix de 40 €,
port inclus.
réservation préalable à: alain.helissen@live.fr
voir
extraits 1 2
3 4
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Les éditions Méridianes sont heureuses de vous annoncer la
parution de l’ouvrage de Mireille FARGIER-CARUSO pour le texte
Ainsi cela devient et de Danielle FOURNIER pour ce pourrait
être l’été.
Danielle Fournier a entrecroisé son texte avec celui de Mireille
Fargier-Caruso. Chacun conservant son titre mais confié à un appel et à un écho.
À l’attente ‒ est-ce une attente ? ‒ dans l’été ou plutôt dans ce qui pourrait
être l’été, répond l’espoir : « par delà l’avenir dans l’abîme, ta parole
inépuisable transmet la vie ardente ». Entre mémoire douloureuse « Le corps
fragile sous son armure et l’été une histoire d’amour flambée » (D.F.) et
nostalgie sublimée « l’amour résiste / une clairière dans la vie » (M.F.C.)
:
paroles/poèmes de deux femmes face à ce qui devient. .
5ème
volume de la collection Duo, cet ouvrage a été achevé d’imprimer en mars 2023,
pour le compte des éditions Méridianes par IN OCTO (Montpellier). Il a été tiré
en impression offset à 350 exemplaires. 24 pages en 2 cahiers reliés. Prix 12 €.
Graphisme et conception : Nicolas Claveau ; Typographie : ANRT Baskerville ;
Reliure à la main : Atelier L’œil du chat (Corconne, Gard) d’un fil bleu
sombre comme un soir d’été.
ISBN : 978-2-493968-03-6 Les livres peuvent être commandés
en librairie ou auprès de l’éditeur :
Éditions Méridianes,
6
rue de la Salle l’Évêque, 34000 Montpellier. Tel. : 06 12 14 59 61
editionsmeridianes@gmail.com
www.meridianes.fr
M.-Mme : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Code postal :…………………………………………… Ville :…………………………………………………………………………………………..
E.
mail :………………………………………………………………………………………………………………. el :…………………………………...
Commande : ……………. exemplaire(s) de
Ainsi cela devient / Ce pourrait être l’été
Prix : 12 €
Participation aux frais de port : 1,50 €
Date : Signature :
Règlement soit par chèque bancaire à l’ordre de : Association Méridiane, 6 rue
Salle l’Évêque, 34000 Montpellier. Ou par virement bancaire à : Association
Méridiane : 20041 01009 0881794T030 030 IBAN : FR44 2004 1010 0908 8179 4T03 030
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Journal d'un contemplateur
de Joël VERNET
à paraître
chez Fata Morgana (88 pages, 15 €)
en avril 2023 fera l'objet d'une émission
Quelques-uns sont venus jusqu'à moi : je leur suis
reconnaissant d'avoir poussé ma porte. Ils ne furent jamais nombreux. Je ne
le souhaitais pas. Je fus toujours heureux de leur tendre la main, de les
serrer dans mes bras. Nos conversations n'avaient rien de spectaculaire,
mais je sentais en elles le tremblement de la vie, ce qui est un miracle,
car il est si rare de rencontrer un vivant. D'entendre sa voix, son souffle,
son rire. Le silence des yeux. Oui, j'ai mis des années à entendre enfin le
silence résonner de sa voix profonde. Et là me prenait la soudaine envie de
serrer cette personne dans mes bras, tout au moins de m'approcher d'elle.
Même s'il me fallait ne prononcer aucun mot, j’en aimais néanmoins ce
frôlement. Ainsi sur les chemins où j'allais à la périphérie des villages,
seul et muet, tout à la contemplation des paysages. Seul et muet, je voyais
mieux. Et si je rencontrais quelqu’un, j’acceptais la conversation au bord
des routes, un geste, un bonjour, un signe, histoire de ne pas passer pour
un fou. D'être avec eux un tant soit peu dans le tourbillon.
Parfois nos paroles s'éternisaient dans la nuit et
aujourd'hui leur souvenir brille en moi comme une étoile. Il est bon parfois
d'être avec les autres, de lire dans la lumière de chaque visage quelque
chose qui nous dit d'espérer. D'être uni à quelques voix, aux battements de
quelques cœurs. Nous ne changerons pas le monde avec cela, mais se dessinera
un autre chemin, s'offriront pour nous d'autres joies qui, si elles sont
simples, n'en sont pas moins inestimables.
Joël Vernet
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Marie-Josée Christien
à l'honneur chez notre confrère
Recours au poème
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JULIEN BLAINE / SON CALENDRIER /
SES PUBLICATIONS
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Joël VERNET publie trois livres !
Ces ouvrages feront l'objet d'une prochaine émission.
Œuvre poétique 1, Voir est vivre, (Poèmes et petites proses, 1985-2021) La rumeur libre
Vivre, cette splendeur sauvage, Entretiens, La rumeur libre
Journal d’un contemplateur, Fata morgana (Parution le 21/04/2023)
Les Belles Lettres diffusion
Voir les couvertures
: doc 1 doc 2 doc 3
Copeaux du Dehors
Jeune,
je n’aspirais à rien, mais je voulais vivre dans les bois, connaître la
vie des solitaires, des silencieux. Quel conte avais-je pu lire à
croire pareille faribole, même si la forêt était à deux pas de ma
chambre ouvrant sur l’infini ? Je ne m’imaginais pas claquemuré dans un
bureau à éplucher des liasses de noms aux consonances étranges,
parfois imprononçables. A entasser des chiffres, des règlements, des
projections, sur des tableaux au destin éphémère. Je rêvais d’une vie en
plein air, parmi les arbres, dans la nature, à élever des bêtes, à
courir, à chasser, moi qui aujourd’hui honnit la chasse et ses
marionnettes funèbres. A découper des troncs pour remiser les bûches de
l’hiver avant qu’elles ne flamboient dans la cheminée au ventre de
géante. En fin de compte, ma vie s’est déroulée sur une page de neige
dont la peau résonne comme celle d’un tambour, les doigts du réel tapant
sans relâche avec les lettres de l’alphabet. Personne ne comprenait ce
chant inconnu qui allait de prairie en prairie, pour qu’on l’entende à
l’autre bout de l’univers.
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C’est ton visage que je cherche
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14 €Parution : 5 avril 2023
« Le monde n'est pas partagé entre les bons et les mauvais. En moi
vit cette double face du meilleur et du pire, ce pire qui peut me
valoir d'aller un jour en prison, ce saint qui me fait être bon
envers les méchants. Je n'en finirai jamais de découvrir qu'un autre
que moi me révèle qui je suis. »Frère Benoît Dubigeon nous livre
une méditation d'inspiration franciscaine où le Christ visite notre
prison intérieure. Comme le chercheur d'or, il nous apprend la
patience, la confiance et la découverte du seul bien précieux : la
face lumineuse de Dieu et de chacun de nous.
|
Frère
Benoît Dubigeon, franciscain, est prêtre en Essonne et aumônier à la
Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis depuis 2013. Il préside également la
Fondation François d'Assise pour soutenir des microréalisations dans des
pays pauvres. Il est également prédicateur au Jour du Seigneur sur
France 2.
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Quand Dieu visite notre prison intérieure
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Groupe Elidia,
9 Espace Méditerranée, Perpignan, France, 66000, France
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Ce livre fera l'objet
d'une prochaine émission
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Un poème d’Óscar
Hahn (Chili)
et 4 traductions - sur le site
:
Poesibao
Josiane Gourinchas traductrice des poètes en langue espagnole
nous communique :
Vous qui aviez accueilli
Óscar Hahn sur vos ondes, apprécierez
de le retrouver ce 24
février sur Poesibao , avec un poème récent
et inédit publié avec ses
différentes traductions, pour commémorer
la sinistre agression et le début
de la guerre en Ukraine.
Faire entendre la voix et
la langue des poètes
pour résister et
maintenir l'espoir...
Josiane Gourinchas.
Voir :
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Patrice Maltaverne
nous communique :
Retour
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Ecoutez un enregistrement de fragments
des Carnets du lent chemin
de
Joël Vernet
sur une de
nos radio consœurs
Voix
Melées à
Bourg en Bresse
où il sera invité en mars.
L’accompagnement musical est de Marin Marais.
https://www.radio-b.fr/uploads/emissions/118/podcasts/19564/2023-02-16_118_ca_manque_pas_de_poesie.mp3
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Surveillez votre boîte mail !!!Nous
serons bientôt en live àMetz -
Strasbourg - Le Havre - Besançon
- Dublin - Istanbul -
Épinalet...Laxou
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ContactNous retrouver sur
www.associationrevu.com
Adresse du siège :
Association REVU6bis rue
Aristide Briand 54520 LAXOU
Contact courriel :
revularevue@gmail.com
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Cathy Garcia
Canalès
publie
"Le
livre des sensations"
12 €+ 3 € de frais de port par chèque
ou virement
à adresser à Cathy Garcia Canalès
Létou - 46330 Saint Cirq-Lapopie
Voir :
http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2023/02/03/avis-de-parution-le-livre-des-sensations-6426271.html
Tout : http://cathygarcia.hautetfort.com/
Art : https://gribouglyphesdecathygarcia.wordpress.com/
http://materiossagesartnaturel.hautetfort.com/
http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/
Conseil
littéraire & aide à l’écriture : http://cathygarciacanalesconseil.hautetfort.com/
Association : http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/
Photo : http://imagesducausse.hautetfort.com/
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Le poète
Alain Helissen
nous communique :
Permettez-moi de vous
présenter "Collé-serré", un livre d'artiste particulièrement
dense, offrant 60 pages
de collages et textes de ma composition.
Collé-serré
" Collé-serré" c'est
probablement le titre qui pourrait s'appliquer à tous mes
ouvrages où apparaissent des collages. Ici j'ai voulu
marquer au plus près ce travail de collagiste qui s'effectue
dans la proximité immédiate des images posées sur ma table
de travail et parmi lesquelles je pioche subjectivement pour
réaliser de nouvelles figures. Ce carnet particulièrement
dense, à l'état "vierge", est à l'origine une édition du
"Centre Pompidou-Metz". Elle accompagnait une exposition
consacrée à Etel Adnan, en 2022. La couverture reproduit un
leporello d'Etel Adnan, réalisé en 1970. Fort de 60 pages,
le carnet propose 29 collages et autant de textes.
Format : 13,5 x 20,5 cm;
papier blanc
Exemplaire unique, numéroté 1/1, signé par l'auteur.
Il est proposé à la vente au prix de 100€, port
offert.
(Possibilité de régler en 2 mensualités de 50€.)
réservation préalable: alain.helissen@live.fr
D'autres photos d'extraits peuvent vous être envoyés sur
simple demande.
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Le
Belvédère
n° 68
de janvier-mars 2023 est paru
Retour
Éric Dubois est né en 1966 à Paris.
Auteur de plusieurs ouvrages de poésie et récits aux éditions Le
Manuscrit, Encres Vives, Hélices, L'Harmattan, Publie.net, Unicité, Le
Lys Bleu.
Responsable de la revue de
poésie en ligne « Le Capital des Mots » (2007-2020) et de l’association
éponyme qui est aussi maison d’édition (2015).
Responsable de la revue de
poésie en ligne « Poésie Mag » (2020). Blogueur : « Les tribulations
d’Éric Dubois » (2009-2020).
Il est aussi l’auteur d’un
récit autobiographique « L’homme qui entendait des voix » paru en 2019
aux éditions Unicité et d’un roman « Lunatic » aux éditions Le Lys Bleu
en 2021.
Sa dernière émission sur
Radio Occitania est toujours accessible sur ce site à "Pour écouter les
émissions" ,
mardi 5 avril 2022.
Il publie
"Paris est une histoire d'amour suivi de Le complexe de l'écrivain"
aux éditions Unicité
Voir : https://www.editions-unicite.fr/auteurs/DUBOIS-Eric/paris-est-une-histoire-d-amour/index.php
Ce livre fera l'objet d'une
prochaine émission.
Retour
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Ce recueil est l’expression des perceptions de l'auteur
avec sa vision du monde, ses espérances et ses interrogations
https://www.lysbleueditions.com/produit/entre-paroles-et-linfini/
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Le
poète espagnol Juan
Gil-Albert
(1904 - 1994) publié en bilingue espagnol-français par des éditions
audoises:
Lire le communiqué du traducteur éditeur
Pierre Thiolliere :
J'ai le plaisir de vous faire part de la parution du deuxième volume de
l'anthologie poétique bilingue de Juan Gil-Albert Les
Rêveries, ISBN 978-2-9563996-5-0, 206 pages, 20€. J'ai
réalisé la traduction des poèmes ainsi que l'étude introductive. À
commander à votre libraire ou directement aux Éditions du Chat-Lézard,
Garrigues, 11170 Cenne Monestiés, thiollierep@wanadoo.fr, tel 06 98 91
71 20.
Le premier tome est toujours disponible : Mystérieuse
présence, ISBN 978-2-9563996-4-3, 210 pages, 20€.
Les Rêveries présente des poèmes extraits de Las ilusiones, El
convaleciente et Los oráculos, trois séries écrites durant l'exil du
poète au Mexique et en Argentine et publiées en 1944. Voici un extrait
du premier poème traduit, “Hymne au loisir”:
Coule, ô temps, ton chant mélodieux
avec tes brèves épines sur les doigts,
et toi, mélancolie, et toi, tristesse,
comme de sombres oiseaux qui dans leurs trilles
parlent de Dieu, coulez depuis l’épaisseur,
tandis qu’ici dans mon corps le jeune homme dort
sa nuit puissante ; que s’écoule alors
la forêt interdite qui le berce
et que le vent rende visible la pureté
de mes instincts déjà maîtres du monde.
L'anthologie est précédée d'une étude intitulée "Nature, femme et mythes
dans la vision poétique de Gil-Albert".
La photo de couverture représente la légende de l'enlèvement de Ganymède
par Zeus sous la forme d'un aigle. C'est un thème de prédilection du
poète homosexuel Juan Gil-Albert.
Retour
Les infos du Plateau des Lacs
Le site d'informations locales le plus lu
de la
Communauté de Communes des Monts de Lacaune
et de la Montagne du Haut-Languedoc ?
Retour
Francis Dannemark, Werner Lambersy, Jacques
Crickillon,
Michel Host, Julos Beaucarne et tant
d’autres,
qui depuis
des décennies nourrissaient nos lectures de poèmes
ou autres
créations littéraires nous ont quitté ces dernières années,
souvent
avec une discrétion confondante.
Le site
: https://www.liberamicorum.net/
leur rend
l'hommage nécessaire à leur génie.
L'émission "Les poètes" reviendra sur les œuvres
de ces
artistes dont nous avons rendu compte de leur travail
et dont
certains ont participé aux émissions comme
notre ami
Michel Host
auquel la
poète Margo Ohayon
familière de
l'écrivain avec lequel elle avait publié un livre commun,
a consacré
un poème que vous pouvez lire sur le lien :
https://www.liberamicorum.net/disparus/michel-host
Retour
Voir le Bulletin de Noël
2022
des
Retour
otre ami
Julien Blaine nous informe de sa dernière publication.
Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission "Les Poètes".
"je ne
sais toujours pas
(comme
boucoup de mes travaux récents)
s! c’est
une « fantaisie » ou un travail « sérieux »
Admirable,
le passage de la roue de la fortune à l’étoile ! Magnifique le
duo du bateleur et du mat ! Odieuses les jumelles : la papesse
et l’impératrice ! Mystérieuses dans leur union
: la justice
et la force. Tous ces valets à leur service. Le bon
lecteur saura choisir la lame qu’il devrait servir.
Et, Il m’a fallu plus de 60 ans pour
fabriquer ce déchet !
Et ainsi Apparut l’Arcane
23 (ce livre vous dévoilera ce mystère !=?) "
Julien BLAINE
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